réalisé par Jean-Marc SOUDON. Formateur en Ressources Humaines, Praticien diplômé de l’International Feldenkraà ¯s Federation. Extrait de Objectif Soins, nà °107, juin juillet 2002, ressources humaines
La prise de conscience, notre cocher
L’homme possède le système nerveux le plus évolué. Grâce à  lui, la prise de conscience nous donne la faculté de juger, différencier, généraliser, imaginer, abstraire... Une personne qui n’aurait pas pris conscience d’elle-même ressemble à  un carosse dont les occupants sont les désirs, les chevaux les muscles, et le carrosse lui-même le squelette. La prise de conscience est le cocher qui dort. Tant qu’il dort, le carrosse sera tiré à  hue et à  dia. Chaque occupant tire vers une direction qui lui est propre, chaque cheval tire dans une direction différente... Chacun prend peur... Si le cocher est éveillé et tient les rênes, il conduira les chevaux et le carrosse de telle manière que chaque occupant atteigne sa destination. Dans les moments oà ¹ la conscience réussit à  s’harmoniser avec l’émotion, la perception, le mouvement et la pensée, le carosse tiendra bien la route et avancera facilement, sà  »rement et rapidement.